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Herr Koenig !

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9 mai 2010

Ta mère

Parce que quand ta mère monte sur Paris, c'est un Sénégalais de 32 ans.

Ou le pourquoi du comment que je t'emmerde, toi et ta connerie.

Il est particulièrement sain et constructif, dans une conversation, de faire référence de manière systématique à la génitrice de votre interlocuteur. Ces références doivent être aussi vulgaires et dégradantes que possible, afin de maintenir le débat à un niveau satisfaisant, sans danger pour votre amour-propre. L'intervention doit être brève, brutale, fulgurante. Sa hargne et sa violence doivent frapper un grand coup, laissant l'adversaire hagard et hébété, paralysé par les images contre-nature que vos propos lui évoquent.

Vous connaissez bien sûr tous le fameux ouvrage Ta mère, qui recense bon nombre d'interventions de ce genre : "ta mère c'est comme un caddie, 1€ et c'est parti!", "ta mère c'est Mario, elle saute pour des pièces", ou autres "quand ta mère se baigne, on la cartographie".

Je suis partisan de l'étape de plus,du détail qui tue, du déclic supplémentaire qui met un terme à tout débat. Je prône l'outrage, je défends l'obscénité. "Pour ta mère, pas de tendresse, avec moi c'est Bagdag dans ses fesses", pourrait le résumer le fameux parolier MC Circulaire.

Ta mère, c'est une zone de non-droit, c'est Ground Zero, c'est le Vietnam. Tous les coups sont permis, et même recommandés. On ne dit pas "ta mère suce des bites au fond de la caravane". C'est trop petit-bourgeois. On dit "ta mère quand je la fais jouir, elle avale avec le sourire". Ici l'image est belle, la rime habile : la réponse est difficile.

De même on ne dit pas "ta mère je la viole comme un Hongrois". On dit "ta mère je la brutalise : elle avale plus, elle gargarise". Les références à divers fluides corporels sont un bon moyen d'imprimer l'image recherchée au plus profond de la conscience collective, et de s'assurer un franc succès dans une joute oratoire.

De même qu'en forgeant on devient forgeron, c'est en pratiquant le "ta mère" qu'on finit par le maîtriser. 

Ce sera tout pour aujourd'hui.

PS : le "ta mère" est déconseillé dans un environnement inapproprié, type Mamadou, boxeur, 1m95 98 kg. Y préférer Charles-Henri, philatéliste asthmatique.

 

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9 mai 2010

Théo

Théo est... moche. Très moche. Trop moche, même. Des fois, on dirait un faux. Il est petit et geignard, et compter sur lui pour être à l'heure c'est ouvrir une maternelle dans la camionnette d'Emile Louis : on regrette, et on ne peut s'en prendre qu'à soi-même.

Théo est un vieux geek raté qui a cru bon de faire des essais capillaires, lesquels ajoutent depuis un soupçon de crasse à la dégaine déjà fort négligée du personnage. Il arbore des parures d'un vert intense et des minimoys grandeur nature. Son nez grec, fièrement relevé comme l'ultime érection d'un condamné à mort, achève de décrédibiliser l'individu. Il est faible et paresseux, et c'est bien là tout ce qu'on lui trouve.

Il voue une passion aux autres attardés de l'intraouèbe et à leurs délires fachisants : passionné de racisme et de pornographie infantile, il s'esclaffe vulgairement sur des oeuvres audiovisuelles au contenu douteux que, avide de partager, il nous transmet sur les réseaux sociaux.

Théo aime également les jeux de rôle. De fait, il semble vouer une affection particulière à tout ce qui est régression et abrutissement. Ainsi, il pratique le cyclisme de loisir et la masturbation compulsive.

Sa vie, comme ses parties génitales, tient en peu de choses : quelques chats, deux ou trois frères, un soupçon de morses et du flux vidéoludique. La bière, sous toutes ses déclinaisons, fait également partie intégrante de son métabolisme.

Il aime : les coiffures étranges, internet, l'inaction, les hommes virils, les jeux de rôle

Il n'aime pas : travailler, faire quelque chose de sa vie, être à l'heure.

C'est tout pour aujourd'hui.

9 mai 2010

Anounette

Anounette est... longue. Très longue. Trop longue. Du coup, elle nous surplombe, et ça lui donne des idées. Ca lui fait croire qu'elle peut se permettre d'émettre des jugements sur n'importe qui, alors que c'est clairement réservés aux petits aigris rachitiques embourgeoisés qui polluent l'intraouèbe de leurs éructations revanchardes. 

Anne est russe, et c'est un facteur à prendre en compte. Ca a plusieurs implications, d'impact variés sur sa vie de tous les jours : 

Anne est alcoolique et toxicomane. 

Anne se balade en minijupe quelle que soit la saison, exhibant sans vergogne ses grands segments tous raides (à noter que toute ressemblance avec une pute roumaine au rabais est purement fortuite et le fruit d'une interprétation hâtive du spectacle qu'elle peut offrir).

Anne est aigrie (parfois presque autant que moi) et déteste beaucoup de choses, qu'elle conspue férocement dans ses soliloques d'ivrogne, le soir, à la lueur d'un réverbère de passage.

Anne est violente et dangereuse.

Elle aime : boire, fumer, critiquer, les chiens

Elle n'aime pas : les enfants, les "poufs", l'Etat, la société, le communisme.

Mais au fond, derrière son grand nez slave et ses attitudes de pseudo-artiste torturée en rébellion constante contre la société et l'ordre établi, se cache une meugnoooone petite fille à son papa avec un coeur gros comme ça et qui adore les poneys et les licornes.

9 mai 2010

Amélie PATIN

Amélie.

Amélie est blonde. Très blonde. Trop blonde, diront certains. Mais on l'aime bien quand même. Enfin, on la garde quand même. Elle est pas méchante, quand bien même elle est vilaine. 

Il faut distinguer 3 choses concernant l'apparence extérieure d'Amélie, qui ont une fâcheuse tendance à déteindre sur sa personnalité, comme un slip crasseux souille de sa noirceur l'eau d'abord claire et mousseuse d'une bassine à lessive : sa crinière couleur de paille, ses gros seins blasés, et ses goûts vestimentaires pour le moins discutables (notamment en matière de chaussure, ce qui est franchement bizarre vu son fétichisme qui frise la podophilie, mais nous y reviendrons).

Ses cheveux blonds : ils conditionnent sa manière de voir (ou plutôt, de ne pas voir) les choses. Ils dirigent ses interventions toujours pertinentes "(hein ?", "ah bon ?") et nous donnent envie de la molester. Amélie sans ses cheveux, c'est comme le Retour du Jedi sans les Ewok : de la merde.

Ses gros seins blasés : les superhéros du pentabond. Ils sont sa raison d'être. Sans eux, elle se sent seule et fragile, et nous aussi. Ils sont la balise à laquelle on peut se repérer dans une foule, et servent de temps à autre de panier de basket, à l'occasion d'un concours unilatéral de lancer de brins d'herbe. Sans les gros seins blasés d'Amélie, on rigolerait moins.

Ses goûts vestimentaires discutables : sans vouloir rappeler les épisodes douloureux de la salopette ou des Croks, je me contenterai de rappeler le bon vieil adage qui nous dit que "l'habit ne fait pas le moine". Du coup, on sait qu'Amélie n'est pas : riche, élégante, intéressée par la mode, intéressée par son apparence physique, sensible à la moquerie, effrayée par les coups et les insultes, normale. Ca nous rassure.

Elle aime : ses seins (qui sont, on l'a dit, gros et blasés), les hommes virils, les pieds, le travail.

Elle n'aime pas : les autres grosses paires de seins, les chaussures normales, la concurrence.

 

Prochaine victime : anounette.

9 mai 2010

Manifeste

Pourquoi ? 

C'est un pari. Enfin, même pas un vrai pari. Mais l'essentiel n'est pas là. Il est dans Lactel qui, comme tout le monde le sait, renforce vos défenses naturelles. A moins que je ne confonde avec un autre produit laitier équivalent, auquel cas je présente mes plus plates excuses aux éleveurs normands qui (nombreux) viennent visiter ce blog, et dont la fierté toute rurale a pu être blessée par la désinvolture légèrement désintéressée de mon propos.

J'ai toujours trouvé important d'exprimer le bas-fond de ma pensée. Sans retenue. Les gens qui cherchent trop à être aimés finissent généralement par passer pour des gros cons (qu'ils sont certainement mais dont la stupidité crasse aurait pu passer inaperçue s'ils avaient, une fois dans leur vie, su fermer leur gueule au lieu de nous soûler avec leurs conneries suaves et dégoulinantes de bons sentiments). Du coup, j'ai choisi l'aigreur. Etre chiant, désagréable. Râler, en bon Français, toujours, partout, sur tout. 

C'est efficace. J'ai moi aussi réussi à passer pour le gros con que je suis, mais mes conneries à moi sentent le cuir tanné et pas la dentelle de cachemire (nous y reviendrons plus tard).

Toujours est-il que cette aigreur de vivre, ce dégoût profond de ce qui n'est pas moi, j'ai décidé de l'écrire, de l'imprimer au fer rouge sur la peau sensible des bambins innocents que vous êtes et que je me plais à torturer doucement, pour jouer, pendant mes longues soirées d'hiver.

Vous trouverez : des coups de gueule, des portraits désagréables, de la moquerie, quelques insultes, une bonne dose d'aigreur et des femmes à poil. Vous ne trouverez peut-être pas ça marrant, ni même intéressant et encore moins agréable, mais aussi bien personne ne vous oblige à me lire.

Cordialement vôtre, HERMANN KOENIG.

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